Voyage de presse : les pâtes françaises, des savoir-faire du champ à l'assiette

Au programme :

- Panorama de cette filière organisée et structurée (13 000 producteurs, des OS, 5 semouleries, 6 usines de pâtes, des acteurs de recherche publique, privée, appliquée) qui fait face à un déclin des surfaces (divisées par deux en 15 ans), alors qu’en parallèle la consommation de pâtes est en hausse de 8 % depuis 2019. Si les pâtes produites par les pastiers français le sont avec du blé dur français, 63 % des pâtes commercialisées en France sont quant à elles importées. C’est face à ce constat que la filière a initié un plan de souveraineté blé dur pour enrayer ce déclin des surfaces, reconquérir des parts de marché pour les pâtes françaises, réduire l’empreinte carbone mais aussi sécuriser économiquement les acteurs de cette filière. 



- Echange avec David Mouttet, producteur de blé dur au Puy-Sainte-Réparade, pour comprendre les spécificités agronomiques de cette culture, assez technique et sensible.



- Echange avec la coopérative ARTERRIS sur le rôle structurant des OS entre les producteurs et la transformation. 



- Focus sur le rôle primordial de la recherche variétale. La R&D sur le blé dur s’est en effet progressivement érodée au fil des années et l’un des enjeux majeurs du plan de souveraineté consistera à travailler sur le matériel végétal de demain pour assurer la pérennité de la filière. Les programme de recherche viseront à augmenter l’offre variétale pour les producteurs, à accélérer leur adaptation au changement climatique et à fournir des variétés qui permettraient d’élargir la zone de culture du blé dur, aujourd’hui limitée à 4 bassins de production. 



- Présentation du Groupe PANZANI et de son engagement pour un approvisionnement en blé dur 100% français depuis 2019. Avec 470 000 t de blé dur transformées tous les ans, Panzani est le 1er utilisateur du blé dur français, pour des pâtes 100% françaises.



- Visite de l’usine de pâtes de Marseille pour comprendre les différentes étapes de la fabrication des pâtes et les savoir-faire nécessaires, à commencer par celui de mouliste.

 

C’est aussi l’occasion de mesurer à quel point les caractéristiques intrinsèques du grain, comme la couleur, le taux de protéines, sont déterminantes pour les semouliers/pastiers, d’où ce travail de filière mené entre tous les acteurs de l’amont à l’aval et en concertation avec la recherche.



💡 Pour en savoir plus, consultez notre dossier de presse : Communiqués et dossiers de presse (intercereales.com)