Vrai ou faux sur les rotations de cultures

La rotation des cultures est une technique agricole qui consiste à diversifier dans le temps la succession des cultures. Déjà pratiquée au Moyen-Âge, cette alternance reste toujours d’actualité. 

L’alternance des cultures dans le temps a plusieurs objectifs. Elle permet d’abord de se prémunir de problèmes parasitaires. En effet certains parasites, maladies ou mauvaises herbes sont spécifiques des cultures. Le retour trop fréquent d’une même culture dans le temps peut renforcer leur présence et rendre plus difficiles les moyens de lutte. Selon les cultures, le délai de retour conseillé peut varier de 2-3 ans à plus de 5 ans

Cette alternance présente aussi des avantages organisationnels. Le fait de gérer plusieurs cultures qui ont des cycles différents (semis, récolte,…) permet d’optimiser son temps et d’étaler le travail. 

Certaines rotations simples ou plus courtes peuvent aussi présenter des avantages. C’est le cas de la rotation blé/maïs, qui alterne deux cultures dont le cycle se déroule sur des périodes différentes de l’année et qui ne pose aucun problème parasitaire. 

L’alternance n’est cependant pas obligatoire. Dans certains cas, la monoculture, celle du maïs par exemple, peut être intéressante pour enrichir le sol en matières organiques. C’est par ailleurs une culture sobre en produits phytosanitaires et qui valorise bien l’eau. Il s’agit de la plante cultivée qui pour une même quantité d’eau disponible, produit le plus de matière végétale. 

VRAI OU FAUX ?

  • VRAI ET FAUX 

    La fertilité d’un sol est la résultante d’un ensemble de facteurs. Les rotations y contribuent mais ne sont qu’un élément insuffisant à lui seul. 

  • FAUX 

    On peut alterner plusieurs cultures qui produisent peu de matière organique ou inversement alterner peu de cultures mais qui contribuent fortement à la teneur en matières organiques des sols. Exemple, l'alternance blé/maïs 

  • VRAI 

    Le fait de faire se succéder plusieurs cultures ayant des cycles différents, empêche la mise en place d’une flore adventice spécifique, difficile ensuite à détruire.