L'amarante

L’amarante est une « pseudo-céréale », de la famille des Amaranthacées, herbacée ou arbustive, elle est très colorée. Pour ces raisons, et sa facilité à être cultivée, elle est appréciée comme plante ornementale, bien que parfois envahissante du fait de sa prospérité rapide. Aux États-Unis, l’amarante est considérée comme adventice mais ne peut être éradiquée car elle est résistante aux herbicides. Elle est également comestible ; associée aux légumes elle est utilisée comme une céréale.

  • NOM COMMUN : Amarante

    NOM SCIENTIFIQUE : Amaranthus

    TAILLE : Plante vivace, qui s’élève jusqu’à 3 mètres de haut.

    CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES : Selon les espèces, le feuillage varie de 3 à 20 centimètres, les fleurs, en forme de longs épis s’érigent (ex : Amaranthus hypocondriacus) ou retombent (ex : amarante queue-de-renard). La floraison a lieu de juillet à octobre. Après floraison, chaque pied contient de très nombreuses graines, ressemées par le vent. Ses graines ressemblent beaucoup au quinoa.

    L’amarante apprécie la chaleur de même que les expositions ensoleillées et abritées du vent. Cependant, certaines espèces s’adaptent très bien aux climats maritimes.

    Bien qu’elle s’adapte au climat français, on ne produit pratiquement pas d’amarante en France, encore trop méconnue des agriculteurs. Sa culture se retrouve surtout en Amérique latine, en Asie et au Kenya.

    ORIGINES : Son nom, en grec ancien, signifie « qui ne flétrit pas » car l'amarante a la réputation de ne pas se faner même après avoir été cueillie. Originaire d’Amérique centrale et du sud, l’amarante semble être l’une des premières plantes cultivées par l’Homme, elle était un aliment de base pour les populations aztèques, mayas et incas ; ils la considéraient également comme une plante sacrée, « symbole d’immortalité », et l’utilisaient pour des pratiques thérapeutiques ou lors de rituels religieux. Dans le but de réprimer les religions précolombiennes, elle a été prohibée par les colons espagnols au XVème siècle, l’amarante a alors disparu de nombreux plats d’Amérique du Sud, sa culture a repris aux XXème siècle, dans les années 1970.

  • Presque tout est comestible dans l’amarante, les graines qui se trouvent sur les fleurs, et les feuilles. Récoltées jeunes, le goût des feuilles s’apparente à celui de l’épinard. Elles peuvent être consommées de la même manière, crues ou cuites, dans les recettes et les salade. Les graines se consomment sous forme de farine pour enrichir les pâtisseries, ou soufflées comme du pop-corn, ou encore en flocons pour les mueslis ou les porridges. Une fois cuites, ses graines s’associent comme le riz ou le quinoa mais sont également bonnes dans les soupes ou les salades. En France, on la retrouve dans certaines barres nutritives.

    L’amarante possède de nombreux bienfaits pour la santé. Elle est très riche en protéines végétales, notamment la lysine, un acide aminé essentiel que l’on ne retrouve dans presque aucunes autres céréales. Source de fibres, également riche en vitamines A et B (dont acide folique) et C, en minéraux comme le calcium, fer, cuivre, magnésium et phosphore, on y trouve toute la gamme des acides aminés essentiels, elle contient peu de lipides et ne présente aucune trace de gluten. Tous ces atouts santé lui confèrent de nombreuses vertus.