La première transformation
Les céréales constituent la base de l’alimentation de la plupart des pays. Une possibilité offerte grâce à l’expertise et au savoir-faire d’entreprises dont la mission est de rendre les grains consommables.
-
La meunerie est l’industrie chargée de produire de la farine à partir des grains de céréales. Le blé tendre, ou froment, est la principale espèce transformée en farine. Le seigle, l'épeautre, le petit épeautre, le maïs et le sarrasin, sont également utilisés en ce sens.
En 2020, la meunerie française regroupe 377 moulins et emploie environ 6 100 personnes. La farine est presque exclusivement utilisée pour l’alimentation humaine, et plus de la moitié (53 %) de la farine produite est consommée dans l’Hexagone. La boulangerie (60% des volumes) et la biscuiterie/biscotterie (20%) sont les principales utilisatrices de la farine française. Ces secteurs appartiennent à ce que l’on appelle la « seconde transformation ».
Pour en savoir plus : La filière blé, farine, pain, biscuits et biscottes en chiffres
-
La semoulerie ne travaille le blé dur et le maïs. Le broyage des grains permet d’obtenir de la semoule.
En 2020, la semoulerie française compte 5 usines et emploie 171 salariés. 80% des volumes de semoule qu’elle produit sont utilisés pour la fabrication de pâtes sèches et de couscous. Le reste est exporté.
Pour en savoir plus : La filière blé dur, semoule, pâtes et couscous en chiffres
-
La malterie est le secteur chargé de transformer l’orge de brasserie, à distinguer de l’orge fourragère qui sert à l’alimentation animale, en malt.
En 2020, la malterie française est incarnée par 3 groupes, pour un total de 14 unités de production. Le malt est utilisé par le secteur de la seconde transformation qu’est la brasserie pour fabriquer de la bière.
Pour en savoir plus : La filière orge, malt et bière en chiffres
-
L’alimentation animale désigne les entreprises chargées de transformer les céréales afin qu’elles soient consommables par les animaux d’élevage. Le blé tendre, le maïs, l’orge fourragère et le triticale sont les principales céréales utilisées par le secteur.
En 2020, l’industrie de la nutrition animale française représente 201 entreprises, 310 usines et 15 200 emplois. Les céréales sont principalement utilisées pour nourrir les cheptels de porcs et de volailles.
Pour en savoir plus : L’alimentation animale en chiffres
-
L’amidonnerie est l’industrie chargée d’extraire l’amidon, un glucide que l’on retrouve dans le maïs et le blé. Ce qui reste du grain est également exploité par l'industrie pour produire divers produits. Pour son activité, elle utilise des matières premières autres que les céréales comme le pois et la pomme de terre.
En 2020, l’amidonnerie française compte 4 entreprises réparties sur 10 sites de production, générant 5 300 emplois.
L’amidon est utilisé en alimentation humaine pour texturer les préparations culinaires (confiserie, glace, pâtisserie...). Il est également employé pour l’alimentation animale, et sert à des fins non alimentaires : papeterie-cartonnerie, biochimie, industries pharmaceutiques et cosmétiques, matériaux de construction, textile, adhésifs…Pour en savoir plus : La filière amidon en chiffres
-
ANMF : Association Nationale de la Meunerie Française
CFSI : Comité Français de Semoulerie Industrielle
La coopération agricole – Nutrition animale
SNIA : Syndicat National de l’Industrie de la Nutrition Animale
Malteurs de France
USIPA : Union des Syndicats des Industries des Produits Amylacés et de leurs dérivés
USM : Union de la Semoulerie de Maïs