Les céréales en Grand Est

Le Grand Est est la 1ère région céréalière de France. Forte d’un réseau particulièrement dense d’industries de transformation, la filière céréalière régionale emploie 51 000 personnes et contribue aux grands équilibres territoriaux. 

Chiffres-clés de la région Grand-Est

  • 1ère région

    céréalière de France

  • 51 000 emplois

    dans la filière céréalière

  • 2,1 Md€

    de valeur ajoutée pour la région

Les autres chiffres de la culture céréalière de la région Grand Est 

  • 10 Mt produites par an 
  • 1,4 Mha dédiés aux céréales 
  • 1ère région française productrice d’orge (3 Mt) 
  • 1ère région mondiale pour la malterie 
  • 2ème région productrice de blé tendre (5,5 Mt) 
  • 78 % des habitants du Grand Est ont une opinion positive de la culture des céréales 

* Source : ViaVoice-Intercéréales, 2020

  • La production dans la région grand est

    La région Grand Est dispose d’un patrimoine environnemental diversifié où alternent plaines et plateaux, lacs et forêts, massifs et coteaux. Sur ce territoire de 5,8 millions d’hectares (Mha) et d’une surface agricole utile de 3 Mha, on recense 22 526 exploitations agricoles, toutes activités confondues : viticulture, grandes cultures alimentaires et non alimentaires, cultures spécialisées (houblon), élevage…  

    Plus de la moitié des exploitations cultivent des céréales, qui occupent une surface totale de 1,4 Mha. Levier du dynamisme régional, les cultures céréalières ont contribué, au fil des siècles, à façonner le paysage du Grand Est. La production céréalière s’établit à 10 Mt par an. Elle se répartit autour du blé tendre (5 Mt), de l’orge (3 Mt), du maïs (2 Mt).

    Un engagement concret en faveur de l'environnement

    L’agriculture et la forêt sont les seuls secteurs économiques qui captent plus de CO2 qu’ils n’en émettent. Chaque année, les céréales cultivées en région Grand Est captent 26,6 Mt eq CO2.*, soit l’équivalent des émissions des secteurs du transport routier et des combustions dans l’industrie manufacturière réunis.

    L’engagement environnemental et sociétal de la filière céréalière Grand-Est se traduit en premier lieu par une adoption généralisée des bonnes pratiques culturales : utilisation d’outils de «pilotage de précision» pour limiter les apports de produits de fertilisation et de protection des plantes, mise en place de bandes enherbées aux bords des parcelles. Parallèlement, les agriculteurs céréaliers multiplient les initiatives en faveur de la biodiversité : implantations de haies, jachères pour faune sauvage, couverts mellifères pour la protection des abeilles, participation au programme «Symbiose », dédié au développement de la biodiversité dans les paysages agricoles. En aval, les industries de transformation investissent constamment pour réduire leur empreinte environnementale : géothermie, optimisation logistique, approvisionnements locaux, recyclage, promotion des circuits courts de production-consommation...
    * Solde net incluant les quantités de CO2 émises par et pour la culture

  • La collecte en région grand est

    Le Grand Est bénéficie d’une situation géographique privilégiée qui lui offre une frontière commune avec quatre pays formant le premier bassin de consommation en Europe : Belgique, Luxembourg, Allemagne, Suisse. Le Rhin et la Moselle canalisée ont permis le développement de terminaux fluviaux à Metz, Frouard, Strasbourg et Ottmarsheim qui jouent un rôle déterminant à l’export. Des débouchés directs vers la Mer du Nord et les marchés de l’Europe continentale sont également des atouts favorables à l’économie céréalière régionale. 

    De grands acteurs nationaux de la collecte, du stockage et de la commercialisation des céréales représentent un atout déterminant pour ce secteur ayant encouragé le développement d’activités porteuses, à l’image de la malterie et de nombreux produits qui en sont issus : bières, alcools forts, céréales pour petit-déjeuner, boissons énergisantes... Forte des sept malteries implantées sur son territoire, la région Grand Est occupe la position de n°1 mondial du secteur.

  • La transformation dans la région Grand est

    Au cours des siècles, les céréales ont dessiné le paysage industriel régional autour de nombreuses entreprises exerçant dans la première et la seconde transformation : moulins, biscuiteries, boulangeries artisanales et industrielles, pâtes alimentaires, aliments pour les animaux... 4,2 millions de tonnes de céréales y concourent chaque année. 

    Autre point fort de la région, ses sept malteries connaissent de nombreux débouchés : bières, alcools forts, céréales du petit-déjeuner, boissons énergisantes... La meunerie y est également très développée. Les Grands Moulins de Strasbourg, l’un des leaders nationaux du secteur, déploient la plus grosse capacité d’écrasement d’Europe. 

    La région produit de nombreuses spécialités culinaires à base de céréales comme les Madeleines de Commercy, les bretzels, les gaufres ardennaises ou les biscuits roses de Reims appréciées dans toute la France et bien au-delà. 

    À la pointe de la valorisation du végétal 

    La région Grand Est est également très présente sur les nouveaux débouchés incorporant une biomasse notamment issue des céréales : production de bioéthanol de première et deuxième génération (plateforme agro-industrielle sur le site de Pomacle-Bazancourt), développement d’utilisations à forte valeur ajoutée dans les produits détergents ou cosmétiques,  mise au point de composants innovants pour l’industrie pharmaceutique, recherche portant sur de nouvelles solutions enzymatiques pour l’industrie agroalimentaire... 

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