Les céréales en Hauts-de-France

Sur un territoire où les deux tiers des surfaces sont consacrés à l’agriculture et aux productions végétales (céréales, betteraves sucrières, pommes de terre, endives, choux, légumes de conserve...), la région Hauts-de-France est l’un des fers de lance de la culture céréalière française.  

Chiffres-clés de la région Hauts-de-France

  • 1ère région

    productrice de blé tendre (avec la région Île-de-France)

  • 67 500 emplois

    dans la filière céréalière

  • 1,1 million

    d'hectares de surfaces cultivées

Les autres chiffres de la culture céréalière de la région Hauts-de-France 

  • 50 % de la surface agricole régionale dédiés aux cultures céréalières
  • 9 millions de tonnes (Mt) de céréales récoltées par an
  • 6,8 Mt blé tendre produites chaque année
  • 2,8 milliards d’euros de valeur ajoutée pour la région
  • 85 % des habitants des Hauts-de-France ont une opinion positive de la culture des céréales*

* Source : Viavoice-Intercéréales, 2020 

  • Agriculteur champs céréales

    Sur un territoire où les deux tiers des surfaces sont consacrés à l’agriculture et aux productions végétales (céréales, betteraves sucrières, pommes de terre, endives, choux, légumes de conserve...), la région Hauts-de-France est l’un des fers de lance de la culture céréalière française. Elle produit en moyenne chaque année 9 millions de tonnes (Mt), dont 6,8 Mt de blé tendre, 1,1 Mt d’orge et 871 000 tonnes de maïs

    La région offre des traits morphologiques et des reliefs contrastés entre la plaine de Flandres, les collines et les bas plateaux de l’Artois et de la Picardie ou les paysages vallonnés du Boulonnais. La qualité des sols et la douceur du climat océanique sont propices à la culture des céréales, dont les rendements figurent parmi les plus hauts au plan national. 

    Réparties sur 2,2 millions d’hectares (Mha) de surface utile, les activités agricoles valorisent 69 % de ce territoire de 3,2 Mha : un record national. Les cultures céréalières représentent à elles seules 50 % de la surface agricole. On n'y recense 23 000 exploitations agricoles dont une grande partie (19 200) cultive des céréales. 

    Un levier de valorisation des territoires

    Dans une région qui compte de nombreux sites naturels inscrits ou classés mais où le passé industriel et minier a parfois laissé des traces, l’agriculture joue un rôle important dans la réhabilitation des sols et dans la préservation de la qualité des paysages. La contribution de la filière céréalière à cette valorisation du territoire est reconnue par 85 % des habitants des Hauts-de-France (enquête Viavoice 2020). 

    Grâce aux nouvelles pratiques culturales et aux outils dédiés à l’agriculture de précision (aides à la décision, technologies numériques et satellitaires), les acteurs des grandes cultures sont fortement impliqués dans la réduction des impacts des activités agricoles sur l’environnement, la biodiversité et les évolutions climatiques. 

    En Hauts-de-France, l’agriculture joue un rôle important dans la préservation des sols et des paysages, dans le respect de la biodiversité et la réduction des gaz à effet de serre. L’agriculture et la forêt sont les seuls secteurs économiques qui captent plus de CO2 qu’ils n’en émettent. Chaque année, les céréales cultivées en Hauts-de-France captent 23,6 Mt eq CO2.*, soit plus de l’équivalent des émissions du secteur du transport routier et de la combustion dans les industries de l’énergie et de la transformation de l’énergie réunis.
    *solde net incluant les quantités de CO2 émises par et pour la culture. 

     

  • La collecte dans la région Hauts-de-France

    Dans les Hauts-de-France, les activités de collecte, de stockage et de commercialisation des grains sont à la hauteur de la production céréalière régionale. Le réseau compte plus de 254 organismes, coopératives et entreprises privées de négoce, dotés d’une forte capacité de stockage.  

    Les conditions de stockage font l’objet de démarches spécifiques afin de garantir des qualités techniques et sanitaires répondant aux plus hauts standards exigés par les transformateurs, tant au niveau local que sur les marchés export. 

    Des débouchés locaux et internationaux

    A équidistance (300 km) des grands bassins de consommation de Paris, Londres et Bruxelles (80 millions d’habitants), les Hauts-de-France sont idéalement situés. Ils bénéficient d’infrastructures performantes (routes, rail), d’une façade maritime de 190km ouverte sur deux mers (Manche et Mer du Nord) ainsi que du tracé du futur canal à grand gabarit SeineNord-Europe qui reliera l’Oise au canal Dunkerque-Escaut. Les céréales sont exportées via les ports de Dunkerque et de Rouen vers le Moyen-Orient, les pays du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest, mais aussi vers l’Asie. D’importants investissements sont engagés pour augmenter la capacité des terminaux céréaliers de Dunkerque.

  • La transformation dans la région Hauts-de-France

    La région des Hauts-de-France intègre de grands leaders agroalimentaires européens, voire mondiaux. Elle dispose d’un réseau significatif d’acteurs intervenant dans la première et la seconde transformation des céréales. 

    La meunerie (20 moulins), l’amidonnerie (3 unités de production), la malterie (2 sites) et la nutrition animale sont des activités phares de la filière céréalière régionale. La production d’amidon, de glucose et d’alcool éthylique issus des céréales répond aux besoins des industries alimentaires et non alimentaires également très implantées sur le territoire : boissons, confiseries ; pharmacie, papeterie, chimie... 

    Boulangeries industrielles et artisanales, brasseries  (200) , malterie et biscuiteries viennent compléter le tableau des activités utilisatrices de céréales. La filière céréalière locale génère également plus de 19 000 emplois indirects.

    Qualité et innovation au menu 

    La qualité des produits céréaliers issus des Hauts-de-France est unanimement reconnue. L’attachement de la population à cette ressource se traduit par une consommation supérieure à la moyenne en pain, pâtes et pâtisseries, et par une activité boulangère dynamique. Des productions locales sont souvent valorisées par des Labels comme « Saveurs en Or », « Terroirs de Picardie » ou « Le Ch’ti Marché ». Enfin, les tartes au sucre et gâteau battu, crêpes et gaufres, carbonades et bières figurent parmi les nombreuses spécialités à base de céréales qui font la renommée culinaire de la région. 

    La région Hauts-de-France a fait de la chimie du végétal un axe de développement pour l’avenir. Elle accueille ainsi le Pôle de compétitivité IAR, « Industries et Agroressources », qui travaille sur la valorisation complète des plantes, une voie agro-industrielle innovante, porteuse et aux débouchés étendus : biomatériaux, biocarburants de seconde génération, biomolécules... On y trouve également de nombreux centres de recherche tels une unité d’ARVALIS, l’institut technique de la filière, le Centre technique de la conservation des produits agricoles (CTCPA), l’expert en innovation ou production en bioraffinerie du végétal EXTRACTIS, l’Université de technologie de Compiègne ou encore le centre Agro-Transfert Ressources et Territoires axé sur la recherche agronomique.

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